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DIMANCHE 18 MAI 2025

  • Photo du rédacteur: Orage Club
    Orage Club
  • 6 mai
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

25 ans des Publique Disgrace de l'Orage


Historique des PUBLIQUE DISGRACE en bas de page. (VERSION COURTE encore plus bas)


Voici pour les nouveaux le principe des soirées Publique Disgrace de L’Orage (Et un petit rappel pour les habitués).Les soirées Publique Disgrace nous vous le rappelons, se veulent des soirées de partage entre deux milieux alternatifs :

Les BDSM-Fétiches (les joueurs) et le milieu Libertin (les invités).

Un mix qui n’est certes pas évident et demande de part et d’autre une soif de découverte, un désir de partage et une très grande capacité de respect, d’indulgence et de compréhension

Pourquoi? Parce que ces deux milieux possèdent chacun des règles de conduites qui ne sont pas nécessairement connues de tous. Il faut donc comprendre que (par exemple) une personne du milieu libertin va peut être par inadvertance entrer dans la zone de jeux de deux personnes (BDSM) en pleine séance.Parce qu’il est possible que des personnes du milieu Fétiche n’agissent pas tout à fait comme il le faudrait face à deux, trois ou six personnes s’adonnant à des activités sexuelles en groupe. Il est important que les joueurs prennent en compte que les invités ne sont pas habitués aux protocoles BDSM.Une personne est désignée pour veiller et s’assurer, tout au long de la soirée, du bon déroulement de celle-ci, vous pourrez donc communiquer avec elle si vous avez des demandes ou des recommandations.

Les invités doivent également faire preuve d’une grande tolérance. Si vous n’êtes pas familiers avec les jeux BDSM, vous allez sûrement voir des scènes d’humiliations, de jeux impliquant l’utilisation de fouets, martinets et autres… Bref, des scènes que vous n’êtes peut-être pas habitués de voir!

Nous vous demandons d’assister à ces scènes avec le plus grand respect.En cas de manque de respect, autant chez les joueurs que chez les invités, il n’y aura qu’un seul avertissement!


Le Dress Code :

Le succès de la soirée repose en partie sur le respect de ce « dress code »!Toute personne n’y correspondant pas se verra simplement refuser l’accès.

Pour les joueurs : Cuir, latex, vinyle, ou bien vos tenues de jeux habituelles.

Pour les invités : Les hommes : Tenue de ville (si possible noire ou foncée) (aucun jeans, chaussure sport, t-shirt – camisole ne seront acceptés)

Les femmes : Robes ou tenues de soirée, tenues sexy (à éviter les couleurs trop vives).De même que pour les hommes, aucun jeans, chaussure sport, t shirt – camisole ne seront acceptés


La sexualité :Encore une fois, ce chapitre est régi par la logique du respect et de la tolérance.

La sexualité aura largement sa place dans cette soirée et parfois sous forme d’humiliation.Rappelez-vous que toute personne présente à la soirée Public Disgrace est là par plaisir et agit de façon consensuelle.

En conclusion, autant les invités doivent s’attendre à entendre des cris de (bonnes) douleurs autant les joueurs doivent s’attendre à entendre des cris de plaisir! Que de bonheur!


L’alcool : L’Orage club détient un permis d’alcool. Même si l’alcool aide à faire tomber les inhibitions, nous veillerons à ce qu’il n’y ait aucun abus.


Le Lieu :7700 12ème AV H2A 2Y7 (pour GPS)


Quand : Dimanche 18 mai 2025 à partir de 21h30 jusqu’à 3h am


Les prix (la carte de membre de L'Orage n'est pas inclue dans le prix):

Couple: $60 (dominant/dominante and soumis/soumise (homme-femme) sont considérés un couple)

Homme seul $100

Femme seule $20


Les appareils photos ainsi que les cellulaires sont interdits. Toute personne qui ne respecte pas ces règlements se verra expulsée sans remboursement

Nous vous souhaitons à tous et à toute une excellente soirée


25 ANNÉES: LA FABULEUSE HISTOIRE DES PUBLIQUE DISGRACE DE L’ORAGE


25 ans de soirées Publique Disgrace à l’Orage… 25 années !J’en entends déjà certains dire : « 25 années, à raison de 7 ou 8 par an ? L’Orage va fêter ses 29 ans… Comment est-ce possible ? »
Et c’est là que ça devient intéressant !


J’ai (JeePee) créé l’Orage en 1996.
 Originaire de France, j’ai découvert le Québec — Montréal — en 1985, et m’y suis installé en 1990.

Habitué aux nuits parisiennes, il me fallait maintenant explorer le nightlife montréalais, alors plutôt timide. Mais en bon fouineur que je suis, je ne perdais pas patience. Je savais qu’il fallait gratter un peu sous la surface des trottoirs.

Un jour, assis à la terrasse d’un café, je lisais tranquillement mon journal Voir — excellent hebdo culturel à l’époque, gratuit, et surtout le seul.
Une pleine page de publicité attira mon attention :La boutique Il Boléro présente Flesh Night au Métropolis.
La photo ? Une superbe femme sublimée de latex et à la poitrine généreuse .
Et c’est ce soir !

Le cœur battant, je me dirige vers le Métropolis sans aucune idée du type de soirée qui m’attend.
J’entre. Le show a déjà commencé. Une musique envoûtante — Sadness d’Enigma, très populaire à l’époque — emplit l’immense salle.Une croix géante s’élève lentement vers l’interminable plafond, portée par une lourde chaîne. Un homme y est attaché, un autre, masqué, se tient debout dans une nacelle solidaire de la croix.
Autour de moi, tout le monde a les yeux rivés vers cette scène. Cuir, latex, robes extravagantes, certains — et certaines — presque nus (presque… car à cette époque, la nudité dans un lieu vendant de l’alcool n’était pas une formule gagnante!).La salle est dans le noir. Un spot éclaire la croix. Une scène de scarification commence. De si haut, on voit quand même les gouttes de sang perler sur le torse nu.
Je ne me souviens plus très bien du reste… Juste que cette soirée fut hallucinante et spectaculaire.Il est 2h du matin, je marche sur la rue Sainte-Catherine. Je viens de découvrir quelque chose qui va marquer ma vie.


À partir de là, je me rendais chaque mois aux Fetish Nights d’Il Boléro, organisées dans différentes salles de Montréal.
J’entends aussi parler d’un certain Éric Paradis et de son Montréal Fetish Weekend, un nouveau festival qui prend doucement de l’ampleur.

1996 Je travaille sur un gros projet :
la création de l’Orage, un club libertin. Il n’en existait pas encore au Canada, et ça… commençait sérieusement à me manquer.


Quand l’Orage ouvre ses portes, les semaines passent, et un jour, Sylvia se présente à moi.
Allemande, elle tient un petit café, le Fetish Café, dans ce qui est aujourd’hui le village sur la rue Sainte-Catherine :Elle m’invite à une soirée, elle a une proposition à me faire. Impossible de refuser !Je m’y rends.
Un charmant petit café, très bien décoré, ambiance feutrée, mais avec une touche clairement… fétiche.
Dans l’arrière-salle, les jeux me rappellent ma première soirée au Métropolis. Ça joue fort !Sylvia m’explique qu’elle flirte avec les limites de la légalité.
Elle n’autorise pas le sexe dans son établissement — elle veut d’abord imposer l’idée d’un lieu licencié où le BDSM a droit de cité.Puis elle me fait sa proposition :« Toi qui ouvres un lieu où la sexualité est possible, pourquoi ne pas unir nos forces ?
Créer une soirée unissant SEX et BDSM ? »

Comment résister ?


Pendant ce temps, à San Francisco, Peter Acworth lance Kink.com et commence à produire des vidéos mêlant BDSM et sexualité.
Le terme Publique Disgrace, lui, sera inventé plus tard — en 2008 — par Princess Donna, de Kink.com.


À l’Orage, le concept avait déjà pris forme.Sylvia, malheureusement, n’aura pas le temps d’en profiter.
Elle est expulsée du Canada, accusée de production de matériel pornographique — ses petits films BDSM ne plaisaient pas aux autorités.
Eh oui… la censure avait le bras long !


Tout s'accélère en 2002, lorsque j’ouvre le Château (coin Sainte-Catherine et Viau à Montréal).
Tous les samedis, des soirées BDSM y sont organisées — au grand dam des puristes qui affirmaient qu’il ne devait pas y avoir de sexualité dans le BDSM.Mais, porté par mes maigres références de l’époque (Sade, Les Onze Mille Verges, Histoire d’O), je fonce.
Succès immédiat.
Quatre années de pur bonheur !


Puis, en 2006, nouveau club : Le Loft du Château, rue Wolfe, toujours à Montréal.
C’est là que les Publique Disgrace prennent véritablement forme.
Le Loft est voisin de la salle Olympia, où se déroulent plusieurs événements du Montréal Fetish Weekend — les afters se font au Loft !


En 2009, lors du déménagement de l’Orage sur la rue Saint-Hubert, nous remettons les compteurs à zéro et lançons officiellement le Publique Disgrace de l’Orage n°1.

Aujourd’hui je suis à la retraite après plus de trente années de nuits et de frissons mais les nouveaux propriétaires poursuive la tradition des Publique Disgrace.25 ans plus tard, nous fêtons donc le 76e Publique Disgrace… et ce n’est certainement pas le dernier !

Voilà pour la belle histoire. Il y aurait encore tant de choses à dire!
En espérant avoir ravivé de bons souvenirs chez les anciens…
Et écarquillé les yeux des nouveaux.Une histoire de passion, de liberté et de transgression…



Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une merveilleuse soirée pour ces
25 ANS des PUBLIQUES DISGRACE de L’ORAGE !



VERSION COURTE:


25 ans de Publique Disgrace à l’Orage – L’essentiel

  • En 1996, JeePee crée l’Orage, premier club libertin du Canada, après avoir découvert le maigre nightlife montréalais en 1990.

  • L’inspiration ? Une soirée mémorable au Métropolis fin 80 début 90 : ambiance BDSM, latex, scarification et public subjugué.

  • Les Fetish Nights d’Il Boléro, Le Montréal Fetish Weekend d’Éric Paradis puis la rencontre décisive avec Sylvia du Fetish Café, posent les bases d’un projet audacieux :
mêler sexualité et BDSM dans un cadre festif assumé.

  • Dès 2002, au Château, l’Orage organise des soirées BDSM tous les samedis, malgré les critiques des puristes.
Succès immédiat.



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